Bon. Je suis rentré de Bretagne mardi 12 octobre dernier. Je bloque quelques minutes de cerveau
disponible pour vous laisser un petit "post".
Miam miam, une mini semaine dans le Morbihan afin de rendre visite à mes parents et aussi de
"passer à côté" des intempéries qui ont touché mon bon département des Hautes-Pyrénées placé
en vigilance météo orange. J'ai eu du beau temps ma foi !
La chouette est en pleine forme et moi aussi. Depuis que j'ai fait virer le kit x2 xenon, fini le stress
de savoir si mes loupiottes vont s'allumer au démarrage. Suzuk m'a installé du H4 basique à ampoules
bleutées. Marque des loupiottes : je ne sais pas. A priori c'est pas les Philips évoquées par Jack.
Mais bon, c'est tout a fait satisfaisant, pour ce que je roule de nuit. La lumière, bien qu'ampoules soit-disant
bleutées, est plutôt chaude. Cela me convient. La chouette a déjà à la base des optiques pas mal conçues,
quelles que soient les ampoules que l'on mette, j'ai l'impression que cela donne un résultat satisfaisant.
On verra pas la suite en tant que de besoin.
Je vais tout de même procéder à un réglage d'assiette car j'avais nettement baissé le faisceau vers le sol
avec les xénons à cause des multiples appels de phares de ceux venant en face (y compris une Clio de la
Gendarmerie Nationale, en ville, le mec me pointant un index chargé de menaces !). Donc je vais relever
tout ça car la chouette regarde désormais un peu trop ses pompes à mon goût.
Bonne nouvelles, TARBES-VANNES AR + quelques petites ballades : 1590 km avec une moyenne de 6,9L/100.
Résultat honnête qui me satisfait. D'autant plus que je lui ai fait bouffer quasi de l'autoroute à un vitesse de
croisière que je tairai ici.
En tout cas : Bilan de ce périple : ZÉRO fatigue, et une sensation de "bouh!" c'est déjà fini !
Hormis un léger mal au c.. à la longue (au delà de 500km), faut dire que je voyage avec un sac-à-dos en
plus du top-case, ON NE SENT PAS LES KM PASSER.
Seul bémol : MAIS OU SONT LES MOTARDS ???????????????????
J'ai voyagé seul comme un [idiot]. Des motards : zéro. (Excepté deux anglais mais qui se traînaient vraiment trop,
et, à contrario, d'autres motards sur la rocade de Bordeaux qui allaient au boulot à toute berzingue).
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Bon, parlons de la 1200GS.
L'infirmier motard qui s'occupe de mes parents me rencarde ce 9 octobre au soir chez lui après son service pour
me laisser sa Gelände Straße 5600 km au compteur.
Prise en mains.
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Épaté. La moto en impose plus que la chouette de visu ainsi que lorsqu'on l'enfourche. Mais une fois assis dessus,
elle donne une sensation d'équilibre et de sécu quand on la manoeuvre à la force des jambes pour l'extraire du garage.
Contact.
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Le ton est mis. On sent tout de suite qu'on a un gros bourrin entre les cuisse. Pas de vibrations excessives qui font
s'entrechoquer les coucougnettes comme sur l'ex R75/5 de mon poupa. Mais on sent... qu'il y a de la vie !
Première.
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Pas de "Clang!" Pas de tressautement vers l'avant comme sur la chouette. La vitesse s'enclenche si doucement
qu'on se demande si elle est bien engagée. Confirmé par le tableau de bord au "GIpro" intégré.
J'embraye.
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C'est parti. Sans à-coups, le moteur s'ébroue dans une poussée tranquille en tournant à peine la poignée de gaz.
On sent tout de suite de la puissance et du couple. La sonorité grave superposée à un léger sifflement fait plaisir
à entendre. Oui, oui : il y a du monde sous le réservoir.
Je roule.
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Première impression immédiate : on dirait qu'on se connait déjà. Faut dire que la position de conduite ne dépayse
pas par rapport à la chouette. Le guidon semble un peu plus haut perché et c'est très agréable. Le biplace est très
confortable, laisse deviner qu'on peut abouler plusieurs centaines de bornes avant d'avoir envie de se soulever
le c.... Premier truc flagrant : la légèreté de la moto dès qu'elle roule, la sensation d'une facilité de conduite. Un vélo.
J'ai déjà lu ça quelque part. Elle réagit instantanément et sainement à chaque poussée sur le guidon. Aux ronds-points,
elle prend de l'angle tout de suite, sans excès. Elle se redresse sans avoir à gamberger sur la dose d'un rab de SP98...
Elle est facile, saine et franche et on sent tout de suite qu'elle ne va pas vous faire de coup de vache. Nous sommes
le 10 oct 2010, il est 00h08, après ces 2000 premiers mètres, une petite photo dans le garage à l'arrache au téléphone
portable et dodo :
('tain : regardez la chouette : elle fait du boudin. Elle est jalouse.)
Conduite en ballade.
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Le lendemain, petite ballade à (56) Carnac.
Beau temps bien agréable. Je prends le Gelände Straße, détendu, l'enfourche, démarre comme si c'était la mienne
à moi que j'ai depuis 10 ans. Sans se poser de question tellement cette moto donne confiance.
C'est un régal à conduire. En circuit urbain, tout est dans la douceur. Ce moteur est moelleux entre 1000 et 3000 tr/mn
que ce soit en première, seconde, troisième et même quatrième.
Sortie de ville : je prends la voie à 110 (je sais jamais si c'est en km/m ou en mph... ). J'"ouvre". Ben voui...
Fallait bien à un moment donné "interviewer" le flat twin 1200. Les vitesses passent avec une facilité et une rapidité
déconcertante. Au point qu'au début on vérifie au tableau de bord que le rapport est bien passé. C'est sur que par
rapport à la chouette (par rapport : sans jeu de mots) la boîte est d'une rapidité et d'une douceur incomparable.
(La boîte de la chouette, lente et granuleuse, me rappelle la première BMW R50 de mon poupa).
La poussée est forte, linéaire avec un changement de sonorité. Sonorité que je connais bien pour avoir titillé dans
ma jeunesse les grands parents de ce gs1200. Le moteur monte bien dans les tours et le fait volontiers, mais bon...
on dirait qu'il n'aime pas ça et qu'on le fait ch..... Là, c'est un jugement ultra subjectif qui n'engage que mézigue.
Tout est affaire de sonorité. Autant j'aime de temps en temps cravacher la chouette, tandis que le GS1200, pour
la suite de la période où j'ai eu la chance de le conduire, je lui ai foutu la paix avec les rapports montés à fond.
Son véritable talent est le confort de conduite, la douceur/rapidité de sa boîte et son étagement irréprochable
(la sixième est une vrai sixième et non un overdrive), et enfin son gros moteur coupleux qui vous promène
dans une force tranquille et rassurante.
On peut tout demander à cette moto, aussi pratique et facile pour une petit trajet d'aller acheter le pain que pour
avaler des centaines et des centaines de kilomètres avec armes et bagages.
Chapeau pour le top-case à "géométrie variable" J'avais jamais vu ça.
Conclusion :
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J'ai rassuré la chouette : c'est elle que j'aime, avec ses qualités et ses défauts, la sonorité de son 1000 en V,
son look, ses accélérations teigneuses et... tout ce qu'on a déjà fait ensemble....
Faut absolument que je gagne au Loto pour avoir dans un premier temps deux motos : mon actuel DL1000 et un GS1200.
Petite halte à mon port fétiche : Saint-Goustan. Le lendemain, c'était avec le GS1200 mais pas de photo : oublié mon portable !!!
Les deux miss...
GS un chouïa plus haut sur pattes que DL
A+
Stef
Stef
Grand merci à Christophe, heureux propriétaire du GS1200. Tiens, je vous file son numéro de portable, si vous voulez essayer sa moto : 06.1♣.8☻.5◊ .☼2.